Les passages du vendredi #15

On a tous dans des livres certains passages qui nous marquent, qui nous touchent, qui nous émeut. Chaque vendredi, sur un livre, je partage ces petits bouts volés, hors contexte, hors histoire.

Darius Kellner parle mieux le klingon que le farsi. Et comme si sa vie sociale proche du néant n’était pas assez compliquée à gérer, il jongle tant bien que mal entre sa propre dépression et les critiques incessantes de son père. Mais quand ses parents lui annoncent un voyage en Iran, son quotidien bascule… Là-bas, il apprend à connaître son grand-père souffrant, sa grand-mère aimante et le reste de sa famille maternelle. Mais surtout, il rencontre Sohrab, le garçon qui va bouleverser sa vie. Avec lui, il apprend que des meilleurs amis n’ont pas à parler pour se comprendre. Sohrab l’appelle « Darioush » – la version perse de son prénom – et pour la première fois, Darius se sent accepté et lui-même.


« Je détestais cette question : qu’est-ce qui te déprime ? Tout simplement parce que la réponse était : rien. Je n’avais aucune raison d’être en dépression. Il ne m’était jamais rien arrivé de foncièrement mauvais dans la vie. Je ne me sentais pas légitime. »

« Ma mère disait toujours que ce genre de blague ne la dérangeait pas, parce que les Persans ne pouvaient pas être terroristes. Parce qu’ils ne se réveillaient pas assez tôt le matin pour aller faire exploser quoique ce soit. Je savait qu’elle le disait seulement parce que cela la dérangeait vraiment, au fond. Mais c’est plus simple d’en rire à la place. »

« Pour Farina Bahrami, l’amour était une opportunité, pas un fardeau. »

« En farsi, nous avons une expression qui signifie : « ta place était vide ». On l’utilise pour dire que quelqu’un nous manque »


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