Dans le royaume de Hélios, les mots ont un pouvoir. Celui de créer, d’équilibrer, puis de détruire le monde. Lorsqu’on les prononce, aucun retour en arrière n’est possible.
Arya, une jeune fille de la capitale, est passionnée de livres. Elle en dévore chaque mot. Mais elle est loin de se douter qu’elle est la clé pour sauver son royaume, le seul qui ait restreint l’utilisation de la magie grâce à un traité. Un traité qui ne plaît pas aux rebelles, prêts à tout pour l’éradiquer.
À l’aube des changements qui s’annoncent, les Mots se réveillent pour établir l’ordre dans le chaos, la vérité dans l’illusion.
Ils attendent leur Appel. Celui de la Passeuse de Mots.
Je suis assez mitigée et entre deux sur ma lecture… Nous suivons les aventures de Arya, simple pâtissière qui se découvre Passeuse de mots. Dès le début, je suis rentrée facilement dans l’histoire, l’écriture est fluide, on nous présente le royaume d’Hélios, Arya, sa famille, le prince Aïdan, personnage antipathique au possible, que j’avais envie de secouer comme un prunier, et le traité, etc… Bref, une mise en place du contexte assez classique.
Puis les péripéties commencent assez rapidement, tout s’enchaîne, c’est le chaos à Hélios… Puis plus rien, l’ennuie total pendant un bon moment… Arya finit par rencontrer Cassandre et Killian, ce qui nous remet un peu de mouvement dans l’histoire, mais quelle lenteur…
J’ai à un certain moment perdue le fil, je me demandais où est-ce que les auteurs voulaient nous amener… Il y a quelques incohérences qui m’ont également perturber. Je n’ai d’ailleurs pas compris le but ultime de la quête d’Arya… J’ai trouvé le personnage de Killian, intéressant mais quelquefois un peu trop cliché et déjà vu. Arya devient presque agaçante quand elle rencontre Killian et il nous faut attendre l’arrivée de 2 autres personnages pour qu’elle redevienne moins niaiseuse.
Y a eu des moments où je me suis ennuyée et d’autres où je n’arrivais pas à lâcher le livre, voulant à tout prix savoir ce qu’il allait arriver à nos protagonistes.
Autre point négatif, Arya récupère des mots sur son chemin, puis pendant 100 pages. on ne voit plus que ces mots là et on les utilise à droite et à gauche… Un peu trop caricatural d’un personnage qui a des pouvoirs.
L’écriture reste tout de même super fluide, l’univers bien construit et détaillé, mais je suis un peu resté sur ma faim tout le long de ce premier tome.
736 pages
Éditeur : Hachette
Prix : 18€
Le renard littéraire 